Cinézumi : どろろ

vendredi 29 juillet 2011

どろろ - Dororo

Dororo (2007)

Pays : Japon / Genre : Fantastique / Durée : 2h 19
Réalisation : Akihiko Shiota
D'après le manga d'Osamu Tezuka

Cast : Kou Shibasaki / Satoshi Tsumabuki / Eita / Kiichi Nakai

Résumé : Hyakkimaru est un jeune homme dont le père a fait "offrande" des 48 parties du corps de son fils à 48 démons afin d’obtenir plus de pouvoir. Abandonné, Hyakkimaru sera élevé par un médecin qui lui donnera un corps artificiel. A la mort de son père adoptif, il apprend qu’à chaque fois qu'il tue un des 48 démons, il récupère une partie de son corps. Il part alors à la recherche des démons et rencontre en chemin Dororo, un voleur de grands chemins qui suivra Hyakkimaru à travers le Japon dans le but de lui prendre son sabre…

Avis : Dororo c'est l'histoire d'un bon film qui déçoit sur le moment. Je m'explique. Nous sommes en 2007 pourtant à en voir les effets spéciaux de Dororo, on se croirait bien revenu en arrière. Les effets sont vraiment très rétro pour un film aussi récent, adapté d'un grand nom du manga et annoncé comme blockbuster.... On se serait attendu à beaucoup mieux que du sentai... c'est vraiment très frustrant quand on ne s'y attend pas !

Pourtant Dororo place bien son ambiance et son personnage mystérieux est très bien interprété par Satoshi Tsumabuki. A l'opposé, Kou Shibasaki se débat dans son rôle de garçon manqué et ne fera que crier et hurler, ce qui est particulièrement irritant au bout d'un laps de temps assez court. Pourtant le duo d'acteurs, déjà vu auparavant dans le drama Orange Days, fonctionne toujours aussi bien.

Au niveau des monstres, vous l'aurez compris, ne vous attendez pas à des réalisations en 3D mais plutôt à des gens costumés et du gros maquillage. Autant ça m'a choqué au premier abord, autant maintenant je trouve ça carrément audacieux de la part du réalisateur. Tout ce côté créatif du cinéma tend à disparaitre complètement depuis l'arrivée de la 3D et revoir des costumes et des marionnettes en quelque sorte, ça fait du bien. Ca donne un côté "chaleureux" aux effets spéciaux et finalement quand on entre dans le film, ça ne gêne pas tant que ça. En fait ce qui a accentué ce côté kitch, c'est parfois une musique type "western rigolo" durant les combats. Après, ça dépend du rendu que l'on veut donner mais personnellement je n'ai pas trouvé ça très crédibilisant.

Le rythme est assez inégal, parfois très lent avec des flashbacks et parfois très rythmé avec beaucoup de démons qui arrivent et ensuite cela redevient très lent.

En résumé... Passé la surprise des effets spéciaux, le film se regarde bien et on passe de bons moments plein d'humour en compagnie des deux personnages principaux.

Trailer vo